Le huis clos

En ces jours de confinement, nous apprenons à rester enfermés chez nous. Au cinéma cet enfermement a fait naître des histoires et un genre de film spécifique, le huis clos. Il s’agit d’un film qui se déroule dans un lieu unique duquel les personnages ne peuvent pas sortir ou sont cloîtrés le temps du récit.

La définition physique du huis clos est large et peut s’arrêter à quatres murs, “Panic room” de David Fincher, à une maison, “Funny Games” de Michael Haneke, à une ville, “The truman show” de Peter Weir ou encore même à une île, “Battle royale” de Kinji Fukasaku. 

Nous avons décidé de vous dresser une petite liste de films, tous avec une certaine idée de huis-clos, pour vous rassurer et vous montrer que vous n’êtes pas seul à rester confiner.

Peu importe où le huis clos prend place, il a souvent la même utilité scénaristique, mettre les personnages ainsi que le spectateur en position d’enfermement. Le huis clos est plus évident lorsqu’il s’agit d’un cercueil sous terre dans “Buried” de Rodrigo Cortés mais le procédé reste le même lorsque l’action se passe dans un espace plus large, aux limites indéfinies, comme dans “The thing” de John Carpenter par exemple, l’idée demeure avant tout de faire ressentir l’absence d’issue, l’impossibilité de fuire.

En clair, le huis clos reste souvent anxiogène mais il arrive qu’il soit aussi utilisé dans des comédies, car à tout genre il existe son contraire. “Le dîner de cons” de Francis Veber pour la France, “Les amants passagers” de Pedro Almodovar pour l’Espagne par exemple. Comme quoi il peut y avoir du rire et de la joie dans un confinement.

Liste non exhaustive de films de huis clos  :

  • Phone game (2002) de Joel Schumacher

Parce que confiné entre 4 vitres d’une cabine téléphonique c’est un bel exercice de style.

  • Bad boy bubby (1993) de Rolf de Heer

Parce que c’est tellement étrange que ça en devient fascinant.

  • 12 hommes en colère (1957) de Sydney Lumet

Parce que c’est le manifeste du genre.

  • Fenêtre sur cour (1954) de Alfred Hitchcock

Parce que ça vous donnera des idées pour occuper vos journées.

  • Un après midi de chien (1976) de Syndey Lumet

Parce qu’il y a Al.

  • Mother! (2017) de Darren Aronofsky

Parce que on en ressort pleins de questions.

  • Un air de famille (1996) de Cédric Klapish

Parce qu’il nous fallait bien un film plus léger.

  • The raid

Parce que vous aimerez un peu plus votre immeuble.

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